Le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Rached Ghannouchi, a reçu, dans la matinée du dimanche 16 février, au siège du Parlement au Bardo, le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, et le président de l’UTICA, Samir Majoul.
Dans une déclaration, au terme de cet entretien, Taboubi a indiqué que cette rencontre avec le président de l’ARP a été une occasion pour rapprocher les points de vue, sur la formation du nouveau gouvernement que Elyès Fakhfakh a le charge de former.
Le SG de l’UGTT estime que les problèmes par lesquels passe la Tunisie, aujourd’hui, exigent de tous, de trouver des solutions permettant de former un gouvernement , à même de résoudre la crise économique et sociale que connaît le pays.
Pour lui, la question centrale, n’est pas, l’obtention du plus grand nombre de ministères ou des ministères de souveraineté.
De son côté, Majoul a qualifié cette rencontre “d’excellente”, indiquant que “nous avons constaté au cours de notre entretien avec Ghannouchi, qu’Ennahdha est prête à retourner aux négociations”.
“Le Mouvement Ennahdha n’as pas intérêt à se retirer des négociations sur la formation du gouvernement” a t-il relevé, indiquant que ce parti à “des conditions qui peuvent être négociées”.
Le président de l’UTICA a appelé les partis politiques concernés par les négociations sur la formation du gouvernement à présenter des concessions, considérant qu’il est nécessaire de former un gouvernement de compétences qui aura un fort soutien politique, ce qui nécessite d’élargir le cercle de concertation pour la faire réussir.
“La situation politique, économique et sociale exige un rapprochement des hommes politiques pour faire réussir l’action de prochain gouvernement”, a-t-il souligné.
Pour sa part, le président de l’ARP n’a fait aucune déclaration sur cette rencontre ou sur la possibilité qu’Ennahdha poursuive la concertation sur la formation du gouvernement avec le reste des partis politiques.
A rappeler que le président du conseil de la Choura d’Ennahdha, Abdelkrim Haroun avait indiqué samedi, que le mouvement Ennahdha se retire du gouvernement Fakhfakh et décide de ne pas lui voter la confiance au Parlement.
Devant l’insistance d’Elyès Fakhfakh, chargé de former le gouvernement, à rejeter l’idée d’un gouvernement d’Union nationale, Ennahdha a décidé de se retirer, a-t-il précisé.