Le stock total de médicaments actuellement disponible dans les entrepôts de la Pharmacie centrale couvre une période d’environ trois mois, tandis que le nombre de médicaments importés qui sont en pénurie varie entre 50 et 60. C’est ce qu’a déclaré, vendredi 21 février, le directeur général de la Pharmacie centrale, Khalil Ammous.
En marge d’une visite d’inspection que la Commission parlementaire de la santé et des affaires sociales de l’Assemblée des représentants du peuple, a effectuée jeudi 20 courant à la Pharmacie centrale, Ammous a fait savoir que “la période couverte par le stock médical varie selon le type de médicament”, notant que “cette période pourrait s’élever à cinq mois pour certains médicaments contre un mois seulement pour d’autres”.
Le responsable a attribué le déficit en question à la régression enregistrée au niveau de certains types de médicaments sur le plan mondial, résultant de la pénurie de certaines matières premières, outre les difficultés financières auxquelles fait face la Pharmacie centrale.
Les créances de la pharmacie centrale auprès des caisses sociales en 2019 sont estimées à environ 460 millions de dinars et à 440 millions de dinars auprès des hôpitaux publics.
Ammous a fait savoir qu’un plan de sauvetage de la Pharmacie centrale sera soumis aux ministères de la Santé, des Finances et du Commerce dès la formation du nouveau gouvernement. Ce plan, a-t-il dit, sera axé sur les moyens à mettre en œuvre pour le recouvrement de ses créances auprès des caisses sociales et des hôpitaux publics”.