” Le lancement effectif et final de la plateforme ” 50 millions de femmes africaines ont la parole ” (50MFAP) disponible sur le site www.womenconnect.org ou sous forme d’application sur les téléphones mobiles aura lieu les 16 et 17 juin 2020 “, a annoncé mercredi Monia Boulaaba, responsable du projet ” Women Connect ” au ministère de la femme, de la famille, de l’enfance et des séniors.
Dans une déclaration à l’agence TAP en marge de l’organisation au siège du département à Tunis d’une journée de promotion et d’information sur la nouvelle plateforme électronique actuellement opérationnelle mais non finalisée, l’intervenante a signalé que ce projet vise à permettre à la femme entrepreneure tunisienne d’accéder au marché africain et à donner à des millions de femmes africaines les moyens de créer, de développer et de renforcer leurs entreprises en mettant à leur disposition un guichet unique pour les besoins spécifiques en informations.
En effet, selon la même source, la plateforme contient des informations détaillées sur la création, la gestion et l’expansion d’une entreprise, conçues à l’intention des femmes entrepreneures.
La plateforme est constituée de deux grandes sections, à savoir les ressources contenant les informations dont les femmes des 38 pays adhérents au projet ont besoin et la section réseautage permettant de se mettre en réseau, d’apprendre, de faire des affaires ensemble, et de vendre ses produits ou services, ajoute la responsable du projet.
Pour sa part, la ministre de la femme, de la famille, de l’enfance et des séniors, Néziha Labidi a souligné que le projet 50MFAP contribue à l’autonomisation économique et sociale des femmes dans 38 pays du continent africain en fournissant une plateforme de réseautage permettant d’accéder aux informations sur les services financiers et non financiers.
” Si actuellement on mise sur 50 millions de femmes africaines entrepreneures connectées, réseautées et autonomisées, l’objectif est d’atteindre 150 ou 200 millions de femmes dans les prochaines années “, a indiqué la ministre.
Dans ce contexte, Labidi a mis l’accent sur l’importance de ce projet qui permet d’échanger les expériences et de promouvoir le rôle socioéconomique de la femme en Afrique.
Financé par la banque africaine de développement (BAD), le projet est mis en œuvre par le Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe (COMESA), la communauté Est-Africaine (EAC) et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).