La Tunisie a discuté, les 3 et 4 mars, au Conseil des droits de l’Homme à Genève, son 6ème rapport périodique sur les droits politiques et civils.
Le ministre chargé des droits de l’Homme et de la Relation avec les instances constitutionnelles et la société civile, Ayachi Hammami, a présenté, à cette occasion, le progrès réalisé en Tunisie en matière des droits politiques et civils aussi bien sur le plan législatif qu’institutionnel lié aux droits de l’Homme, indique un communiqué de la mission permanente de la Tunisie à Genève.
Il a ajouté que la Tunisie a connu, depuis son rapport soumis en 2008, plusieurs événements importants, à commencer par la révolution de décembre 2010-janvier 2011 dont les slogans étaient “liberté et dignité” et qui constituent les fondements des droits humains.
Cette étape clé, a-t-il indiqué, a posé les jalons d’un nouveau processus politique celui de la transition démocratique auquel la Tunisie a franchi de pas importants en dépit des défis sécuritaires, politiques et socioéconomiques ainsi que la situation critique dans la région et son impact direct sur le pays.
Le ministre a, par ailleurs, souligné que les réalisations accomplies ne doivent en aucun cas occulter les défaillances et lacunes qui subsistent au niveau du système législatif et institutionnel tunisien, insistant sur l’engagement de la société civile à faire réussir la transition et à développer le système des droits de l’homme et des libertés.