Le chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh, a indiqué, mercredi, que le gouvernement suit de près les développements au sujet du Covid-19, qualifiant d'”efficace” le plan adopté par le gouvernement pour limiter la propagation de ce virus.
Lors d’une conférence de presse, au siège du parlement, à l’issue de sa rencontre avec le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Fakhfakh a déclaré “nous ne pouvons, à ce jour, évaluer l’impact de la propagation de cette épidémie sur l’économie nationale, vu qu’on est actuellement en plein dans la situation et les données ne sont pas encore exactes”.
L’Etat et l’ensemble de ses institutions ont tout mis en œuvre pour maîtriser la situation, a-t-il affirmé, ajoutant “nous ne voulons pas susciter de l’inquiétude (…) les décisions sont prises dans le calme et le sérieux, en fonction des développements de la situation”.
“Il est impératif pour les citoyens de faire preuve de responsabilité et de respecter les décisions du ministère de la Santé afin de ne pas tomber sous le coup de la loi”, a-t-il souligné lors de cette conférence de presse conjointe avec le président du parlement.
Interrogé sur la coordination entre les différents ministères pour faire face à cette maladie et la possibilité de mettre des régions en quarantaine, Fakhfakh a indiqué que la commission mise en place par le ministère de la Santé regroupe neuf autres ministères, dont les ministères du Transport et du Commerce, pour prendre toutes les précautions et les mesures préventives nécessaires.
Le chef du gouvernement n’a pas précisé si l’isolement de certaines régions où le virus s’est propagé est envisageable.
S’agissant de la baisse considérable des prix du pétrole, Fakhfakh a déclaré que la Tunisie pourrait tirer profit de cette situation. Mais, cette baisse pourrait également affecter négativement le taux de croissance dans le monde et, par conséquent, l’économie tunisienne, a-t-il dit.
Évoquant son entretien avec Rached Ghannouchi, président du parlement, le chef du gouvernement a déclaré que la réunion a permis de mettre en avant la nécessité de renforcer davantage la relation entre le gouvernement et l’ARP, précisant que dix projets de loi seront examinés rapidement par le parlement.
De son côté, le président de l’ARP a déclaré que la rencontre a été axée sur les projets de loi déposés par les précédents gouvernements, 60 projets environ, qui restent en suspens ainsi que sur les mécanismes de coordination entre le parlement et le gouvernement.