Le ministre du commerce Mohamed Msilini a appelé, mercredi, les citoyens à rationaliser leur consommation en évitant la frénésie d’achat des produits de consommation liée à la propagation du coronavirus (COVID-19).
Dans une déclaration à TAP, en marge de la réunion du conseil d’administration du projet des Marchés de production du centre Maproc, tenue à Sidi Bouzid, le ministre a estimé que la situation nécessite un regain de confiance dans les déclarations des responsables concernant la disponibilité, actuelle et au cours du mois de Ramadan, des produits de consommation.
Il a, en outre, évoqué le rôle des médias dans la sensibilisation du citoyen quant à l’inefficacité de la frénésie et du stockage des produits de consommation et les préparatifs pour approvisionner le marché et maîtriser les prix au cours de la période de pic de consommation.
S’agissant du projet Maproc, Msilini a réitéré l’engament de l’Etat à régler tous les problèmes entravant sa concrétisation.
Et d’ajouter que “ce projet pilote qui s’inscrit dans le cadre de la politique de discrimination positive, contribuera à la révision et la réhabilitation des circuits de distribution des produits agricoles “.
Msilini a fait savoir que Maproc est actuellement en phase de réalisation des études géologiques et topographiques, outre l’élaboration du cahier des charges relatif aux études techniques.
Ce projet, a-t-il encore précisé, favorisera le développement de la zone du centre Ouest, attirera les producteurs des gouvernorats de Sidi Bouzid, Kairouan, Kasserine, Gafsa et d’autres gouvernorats.
De son côté, le PDG de la société de Maproc, Lotfi Hamdi a rappelé que le projet est composé d’un marché de production des fruits et légumes, un complexe d’industries agroalimentaires, un marché de bétails, un complexe pilote de viandes, un centre de recherches pour la formation et le développement des compétences et une plateforme logistique.
Hamdi a souligné que Maproc jouera le rôle de pôle économique à travers le regroupement de l’offre des produits agricoles, la maîtrise des prix, la garantie des transactions commerciales, l’amélioration de la qualité via l’application des législations en vigueur, la création d’emplois directs et indirects et la valorisation des produits agricoles.
Il s’agit, également, du développement et de la modernisation des systèmes de distribution, de commercialisation, de transformation et d’exportation, outre l’incitation de l’adhésion de l’agriculteur dans le système de qualité et d’ouverture sur les autres expériences, et l’identification des conventions de partenariat économique et commercial au profit de la production et de l’agriculteur.