«Dans le cadre de la réduction des impacts liés au coronavirus sur la clientèle du secteur bancaire et sur l’économie nationale, les banques tunisiennes et établissements financiers à travers leur association s’engagent à apporter le soutien ponctuel requis à leur clientèle en vue de dépasser cette étape difficile».
C’est la première réaction de nos banques et établissements financiers annoncée par l’APBT. Ceci veut-il dire qu’ils vont s’arrêter au stade du traitement des dossiers des PME/PMI au cas par cas, ce qui semble ressortir du communiqué ? Ou devrions-nous espérer des mesures telles celles du rééchelonnement des remboursements des prêts ou la création d’un Fonds d’aide et de soutien ?
La réflexion serait sérieusement avancée entre les différentes institutions financières pour aider concrètement et de manière efficiente le tissu entrepreneurial national.
Par ailleurs notre économie étant vulnérable et pouvant l’être encore plus à cause du Coronavirus, on s’attend à un mouvement conséquent de solidarité du milieu des affaires au profit d’un fonds de soutien à l’Etat et aux petites et moyennes entreprises qui seront affectées par la pandémie du coronavirus.
Beaucoup offrent leur sang pour leur patrie, serait-ce de trop que de solliciter un soutien financier à ceux qui peuvent se le permettre ?
L’écrivaine Françoise Dolto disait que «tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l’entraide et la solidarité visant à un but commun : l’épanouissement de chacun dans le respect des différences».
La Tunisie a besoin de tous ses enfants pour sauver tous ses enfants.
Amel Belhadj Ali