L’OIT met en garde contre le fait que certaines catégories de personnes risquent d’être touchées par la crise de l’emploi de manière disproportionnée, ce qui pourrait accroître les inégalités. Il s’agit notamment des personnes occupant des emplois peu rémunérés et moins bien protégés, en particulier les jeunes et les travailleurs plus âgés. Les femmes et les migrants sont également concernés. En effet, ces derniers sont vulnérables en raison de l’absence de protection sociale et de droits tandis que les femmes ont tendance à être surreprésentées dans les emplois les moins bien rémunérés et les secteurs touchés.
«En temps de crise comme c’est le cas actuellement, nous disposons de deux outils essentiels afin d’atténuer les dégâts et de restaurer la confiance publique:
- D’abord, le dialogue social, les discussions avec les travailleurs et les employeurs et leurs représentants sont cruciales pour instaurer un climat de confiance et obtenir du soutien pour les mesures que nous devons prendre pour surmonter cette crise.
- Deuxièmement, les normes internationales du travail constituent un socle fiable et éprouvé pour des réponses politiques centrées sur une reprise durable et équitable. Tout doit être fait pour minimiser les dégâts causés à l’humanité dans ces temps difficiles», conclut Guy Ryder. (source : OIT)