Le coronavirus fait peur. Devenue une pandémie, cette maladie est en train de créer une panique mondiale. Et dans la foulée, dès qu’on parle d’un médicament qui serait suceptible de guérir la maladie, les gens se bousculent pour s’en procurer. Parfois à leur risque et péril.
Ainsi, l’Agence régionale de santé de la région Nouvelle-Aquitaine, rapporte leparisien.fr, les autoritaires sanitaires lancent un appel à la vigilance, suite à des cas d’intocation cardiaque des personnes qui auraient “pris en automédication de l’hydroxychloroquine”.
Dans un communiqué, il est précisé ceci: « Face à ce constat, l’ARS Nouvelle-Aquitaine alerte sur les dangers de l’hydroxychloroquine qui ne doit en aucun cas être prise en automédication ». Autrement dit, “la prise de ce médicament doit faire l’objet d’une surveillance et d’une prescription médicales adaptées”.
Hélas, la peur d’attraper ce virus -et éventuellement d’en mourir-, certains oublient certaines données de base, notamment les ventes et du médicament et même d’ordonnances, comme l’a si bien montré, dimanche 29 mars, un reportage de TF1.
Le Parisien rappelle également ce qui suit: “dérivé de l’antipaludéen chloroquine, l’hydroxychloroquine connu en France sous le nom de Plaquénil, est utilisé contre le lupus ou la polyarthrite rhumatoïde”.
“Actuellement expérimentées dans plusieurs pays dans la lutte contre le virus, ces substances peuvent provoquer de nombreux effets secondaires dont des troubles cardiaques et neurologiques. Et un surdosage peut être dangereux, voire mortel, alerte le quotidien français.
Les Tunisiens eux aussi sont concernés par l’hydroxychloroquine, et ce depuis que des médecins tunisiens ont annoncé vouloir se lancer dans l’expérimentation de ladite molécule. Et cela où on voit justement la nécessité d’une forte collaboration entre les autorités sanitaires et les médias.
D’ailleurs, rappelons également que, dans un cadre tuniso-tunisien, outre l’hydroxychloroquine, il y a l’ail (dont le prix a atteint des sommets), le citron voire l’huile d’olive,alors que tous les médécins ou presque indiquent qu’il s’agit des idées fausses véhiculées sur les réseaux sociaux.