La Chambre syndicale des conditionneurs d’huiles alimentaires vient de rendre public un long communiqué dans lequel elle indique que les professionnels du secteur n’ont aucune responsabilité dans la pénurie de ce produit de première nécessité.
La pénurie s’est aggravée en cette période de confinement, touchant le consommateur au faible pouvoir d’achat qui n’arrive plus à s’approvisionner dans les commerces en huile végétale subventionnée dont le prix du litre est fixé à 900 millimes, alors que les huiles disponibles sur les étals sont au moins quatre fois plus chers.
Le communiqué ajoute que les 45 usines de conditionnement d’huiles alimentaires subventionnées demeurent disposées à travailler et à produire en cette période de crise.
Mais elles se trouvent en chômage technique, parce qu’elles n’ont pas été approvisionnées de cette matière depuis le 25 janvier 2020 de la part de l’Office national de l’huile qui, à son tour, n’aurait pas été approvisionné par les fournisseurs étrangers ou tunisiens.
Le communiqué indique par ailleurs que l’avenir des 45 usines de conditionnement d’huiles alimentaires subventionnées et celui des quelque 10 000 employés directs et indirects est plus que jamais menacé.
Ces précisions de la Chambre syndicale des conditionneurs d’huiles alimentaires apportent des réponses aux questions des citoyens qui n’arrivent pas à trouver ce produit de première nécessité et qui espèrent la fin de cette pénurie comme cela a été le cas avec le retour de la farine et de la semoule dans les commerces.