Pendant la crise actuelle du Covid-19, l’Association des femmes tunisiennes pour la recherche sur le développement (AFTURD) continue de suivre les différentes initiatives de la société civile nationale et internationale ainsi que des mesures gouvernementales en faveur des catégories les plus exposées à la précarité et au risque de cette pandémie, dont les migrants et les migrantes résidents et résidentes en Tunisie, originaires des pays de l’Afrique subsaharienne.
L’AFTURD appelle, dans un communiqué, à la solidarité avec cette catégorie dans ces circonstances particulières que vit le pays comme tous les pays du monde.
L’association met l’accent sur la nécessité d’encadrer et d’accompagner les catégories les plus exposées au danger, en étant isolées et marginalisées, ainsi que tous/toutes ceux/celles qui se sont retrouvé.e.s sans gagne-pain du jour au lendemain à cause de cette crise.
En effet, rappelle la même source, une grande partie de migrant.e.s, dont plus de 50% sont des femmes, travaillait dans des secteurs non-structurés, ce qui les a mis/mises, actuellement, au chômage.
L’AFTURD réitère son attachement à la nécessité de protéger cette catégorie contre la violence basée sur la discrimination raciale, dont souffre une grande partie de migrants et migrantes de l’Afrique subsaharienne, même en temps normal.
Elle appelle, dans ce contexte, les autorités sécuritaires et locales à suivre leurs situations pour leur épargner ce risque et les citoyens et citoyennes à faire preuve de solidarité et d’humanité envers les frères et sœurs de tous les pays de l’Afrique subsaharienne.