Les autorités indiennes seraient sur le point de lever l’interdiction qui frappe les exportations de la chloroquine. Cette bonne nouvelle du mercredi 8 avril 2020 vient s’ajouter à celle justement du Pr Didier Raoult qui affirme qu'”à Marseille, les choses sont très rassurantes”, car “dans son IHU de la Timone, la courbe des malades est désormais très décroissante”, rapporte yahoo.fr.
Pour ceux qui l’ignorent, Pr Raoult a affirmé, avec des preuves à l’appui, que la Chloroquine pouvait guérir le coronavirus. Contestée au début, l’idée a fini par son chemin. Aujourd’hui plusieurs centres de recherche -y compris en Tunisie- assurent travailler sur cette hypothèse.
Revenons sur l’Inde pour souligner, selon le correspondant de l’AFP, que le pays de Ghandi “est le premier fabricant et exportateur de médicaments au monde, mais une grande partie de sa matière première vient de Chine”.
Et vu donc que les usines chinoises étaient fermées depuis plusieurs semaines, cela “a étranglé la production indienne forçant New Delhi, le mois dernier, à interdire l’exportation de médicaments essentiels, contenant une vingtaine de composants, dont le paracétamol et l’hydroxychloroquine. Deux produits utilisés dans la lutte contre le Covid-19 et dont la demande internationale a explosé”.
Toujours l’AFP, la décision de l’Inde de lever son interdiction des exportations des médicaments et autres semi-médicaments ne serait pas “gratuite” ou “anodine”. En effet, Donald Trump, le président américain aurait menacée “… l’Inde de sanctions si elle ne lui envoyait pas sa commande de chloroquine. Et New Delhi a cédé immédiatement”.
Alors faut-il sauter de joie concernant les pays en développement? Certainement pas, car les Indiens, obligés qu’ils sont, vont priviléger les grandes puissances (USA, Royaume-Uni, France, Russie, Allemagne…).