Malgré les efforts déployés sur le plan sanitaire, le gouvernement Fakhfakh paraît très terne sur le plan économique.
En effet, la politique de confinement sied plutôt aux riches, car dans son viseur, le gouvernement exclut 2 millions de Tunisiens.
Le confinement distingue, sur le plan économique, 2 couches de la société tunisienne.
En première lieu, les plus confortables sont les fonctionnaires qui gardent leurs salaires en totalité, même en cas de prolongation du confinement au-delà des 3 mois. Car leurs salaires sont pris en charge par le budget de l’Etat, donc par l’ensemble des contribuables.
Deuxièmement, les couches les plus vulnérables et les plus pauvres qui sont déjà pris en charge par des aides de l’Etat avec une petite extension.
Pour le reste, circulez il n’y a rien a voir, que ce soit pour l’artisanat, les PME et pour les salariés du secteur privé de l’industrie ou des services. Aucune disposition n’est prévue par l’Etat, et seuls leurs patrons peuvent, pour ceux qui le peuvent, verser des salaires.
Mais le comble de tout cela, c’est que l’Etat continue à ponctionner des taxes sur les salaires même pour ceux dont les entreprises sont l’activité est à l’arrêt.
Il aurait fallu faire une exonération des taxes sur les salaires à l’instar de plusieurs pays africains dont le PIB est de moins inférieur à la Tunisie, comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Mali, etc., pour les entreprises qui continuent de payer leurs salariés.
Le gouvernement continue à favoriser le secteur public au détriment du secteur privé dans une approche socialiste voire communiste qui finira par tuer les PME/PMI.
Ainsi, avec cette politique des mains tremblantes, il faut s’attendre à la disparition et/ou la faille de plus de 50% du tissu entrepreneurial du pays, ce qui va engendrer le chômage de plus de 1 million de salariés dans le pays.
Le gouvernement montre déjà ses limites à juguler la crise sur le plan économique et à avoir du courage pour la sauvegarde des emplois et des entreprises.
Maarouf