Depuis l’installation du nouveau président de la République et nouveau gouvernement Fakfakh, et dans un contexte de guerre sanitaire que livre la Tunisie, on découvre que plusieurs postes -dont certains sont stratégiques- dans l’administration ou les entreprises publiques demeurent vacants.
En effet, il suffit de prendre l’exemple de la CNAM (Caisse nationale d’assurance-maladie) qui n’a plus de président directeur général, l’ancien ayant été suspendu de ses fonctions par le désormais ancien ministre des Affaires sociales.
Bien entendu ceci handicape aujourd’hui la CNAM dans sa prise de décisions, dont celle concernant le lancement de projets ou de marchés; elle est obligée d’attendre la nomination d’un nouveau PDG.
Idem pour l’ambassade et le consulat général de Tunisie en France, qui sont privés de responsables, et ce depuis que le nouveau président de la République a décidé de démettre et l’ambassadeur et le consul général en France.
Loin de nous ici l’idée de nier au président de la République ou même à un ministre le pouvoir ou la prérogative de démettre ou de nommer des responsables selon sa politique. C’est leur droit absolu du moment qu’on leur demande des comptes.
Toutefois, le problème réside dans le fait de laisser des postes importants sans responsables. C’est une aberration et un dysfonctionnement de notre administration publique.
Alors, nous vous demandons, Monsieur le président de la République, mais aussi à tous les membres du gouvernement, de faire correctement votre travail et de combler le plus vite possible les postes vacants.