L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) a entamé, mardi matin, en plénière l’examen du projet de loi relatif à l’approbation de l’accord du lancement de l’alliance mondiale des terres arides.
Cet accord a été signé par 10 pays y compris la Tunisie à Doha (Qatar) le 15 octobre 2017, à savoir Qatar, Maroc, Iraq, Burkina Faso, Guinée Bissau, Mali, Bénin, Tanzanie, et Sénégal.
L’accord vise à fonder l’Alliance mondiale des terres arides sous forme d’une organisation gouvernementale internationale à personnalité juridique englobant les pays dont les terres arides couvrent la moitié de leurs superficies et représentant un danger réel pour delà sécurité alimentaire.
Il ambitionne de limiter les effets des changements que connait l’économie mondiale, surtout au niveau des filières agricoles et de la sécurité alimentaire.
L’alliance mondiale devrait renforcer la sécurité des pays membres en soutenant leurs efforts, en renforçant le dialogue et en améliorant les capacités individuelles et collectives pour faire face au risque de la sous-alimentation.
La Tunisie s’engage dans le cadre de cette convention à contribuer au financement du budget de cette alliance et à fixer la contribution de chaque pays sur la base du PNB (Produit National Brut), à condition de ne pas descendre sous la barre de 1% de la totalité du budget.
L’accord a suscité lors du débat instauré le 30 janvier 2020 par la commission de l’Agriculture relevant de l’ARP, plusieurs questions à débattre notamment la portée de l’adhésion de la Tunisie à cette convention dans le cadre de l’accord des Nations Unies pour la lutte contre la désertification depuis 1955, et la disponibilité des mécanismes pour juguler ce phénomène.