La Tunisie vise à obtenir le statut de membre fondateur, au sein de l’Alliance mondiale des zones arides dont l’objectif est de réaliser la sécurité alimentaire. C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Oussama Kheriji.
Dans sa réponse aux députés, mardi, au cours d’une séance plénière consacrée à l’examen du projet de loi relatif à l’approbation de l’accord du lancement de l’Alliance mondiale des zones arides, le ministre a souligné que les défis du développement et de la sécheresse nécessitent une coopération pour les relever, ajoutant que le paragraphe portant sur le financement a été modifié et que ce financement sera lié à la capacité économique des pays membres.
Il a souligné que l’adhésion de la Tunisie à cette Alliance lui permettra d’obtenir des fonds et d’exporter son expertise vers plusieurs pays, dont des pays africains.
Le ministre a rappelé que tout accord entre un ou plusieurs pays est considéré comme une “alliance”, ajoutant que l’accord a été lancé, en 2011 et a été conclu en 2017, après plusieurs réunions à Doha et Marrakech.
Il a indiqué, dans ce cadre, que plusieurs organisations internationales, mondiales et arabes soutiennent et contribueront à cette alliance, d’où l’importance de son rôle dans le renforcement des capacités des pays à assurer la sécurité alimentaire.
Kheriji a avancé que toutes les alliances sont établies avec un certain nombre de pays avant l’ouverture des adhésions précisant que les lois en vigueur en Tunisie interdissent aux étrangers d’acquérir des terres agricoles en Tunisie.