Depuis l’aparition de l’épidémie du Covid-19 et sa transformation en pandémie, chercheurs et autres médecins misaient sur ce la profession appelle “théorie de l’immunité collective”. Et tout ce beau espérait qu’elle se manifesterait, d’abord, en Chine. Eb ba, c’est raté.
Car, plusieurs médias rapportent, ce vendredi 17 avril, que “l’hôpital de Wuhan a testé une partie de son personnel soignant et des patients à la recherche de la présence d’anticorps”. Donc, il va falloir chercher dans un autre pays ou région.
Que signifie “immunité collective” qui est au cœur de multiples recherches à tarvers le monde? Elle dit ceci en substance: “si suffisamment de personnes au contact du virus ont développé des anticorps, le virus ne pourra plus circuler, freinant ainsi l’épidémie car une importante partie de la population aura été immunisée”.
Et voici ce que dit une étude du Wall Street Journal que rapporte le Nouvel Observateur à propos de l’Immunité collective en Chine : “… la proportion de personnes ayant des anticorps est considérablement plus élevée que celle des cas confirmés. Ce qui signifie donc qu’une partie de la population a été contaminée sans développer de symptômes”. Si on s’arrêtait là, on pourrait dire que c’est une bonne nouvelle.
Malheureusement, une deuxième étude qui, elle, ne l’est pas. “D’après les résultats des tests, pas suffisamment de personnes ont développé des anticorps afin de garantir cette immunité collective”.
Ils sont seulement 2,4% les employés de l’hôpital Zhongnan de Wuhan et 2 à 3% des patients récents à avoir développé des anticorps.
D’ailleurs, depuis quelques semaines, la communauté scientifique commençait à se poser des questions autour de cette immunité. Et les résultats de l’hôpital Zhongnan apportent une partie de la réponse.
Et après avoir été sauvé par des soignants britanniques du Covid-19, Boris Jonhson vient d’être sauvé une seconde fois, lui qui misait sur cette “immunité collective”, ce qui a engendré des dizaines de milliers d’infections des sujets de Sa Majesté.