La Fédération tunisienne des restaurants touristique (FTRT) a adressé une lettre au ministre du Tourisme et de l’Artisanat dans laquelle elle a formulé des demandes, à caractère urgent, qui sont de nature à permettre au secteur de surmonter la crise de coronavirus et de sauvegarder ses entreprises et ses emplois.
La FTRT appelle à une concrétisation effective et rapide des mesures que le gouvernement à prises au profit des entreprises touristiques impactées par la crise.
Les demandes de la FTRT portent sur :
– l’assouplissement des modalités de bénéfice des mesures sociales stipulées par la plateforme digitale du ministère des Affaires sociales relatives à l’accompagnement des entreprises impactées par la crise;
– la suspension des taxes municipales appliquées sur les terrasses des restaurants durant la période du confinement sanitaire;
– l’accès aux crédits bancaires garantis par l’Etat avec un taux d’intérêt minimum et dont le remboursement s’étalera sur une période sept ans avec deux années de grâce;
– la mise en place d’un moratoire pour le remboursement des échéances des crédits bancaires en vue de réduire la pression sur la trésorerie des établissements et de leur permettre de remplir leurs obligations financières et celles des charges salariales;
– l’implication de la profession dans l’élaboration du protocole sanitaire qui sera opérationnel après le de confinement et ce en raison de la spécificité de l’activité.
– la mobilisation des bailleurs de fonds étrangers établis en Tunisie en vue d’explorer des formes de partenariat et d’accompagnement en matière de formation, de promotion et de financement.
Invité par la chaîne de télévision Nessma Tv, Mohamed Haouas, directeur exécutif de la Fédération tunisienne des restaurants touristiques, a insisté sur la nécessité d’accélérer la promulgation des textes d‘application des mesures gouvernementales en vue d’éviter une crise sociale dans le secteur en raison des difficultés matérielles que va subir le personnel de cette activité.
Il précise que la paix sociale et la protection du capital humain constituent les deux occupations majeures pour tous les professionnels du secteur.