Les Fédérations de l’éducation et de l’enseignement relevant de l’UGTT se sont réunies, lundi 27 avril 2020, sous la supervision des départements de la Fonction publique et des Affaires juridiques, pour examiner les moyens de garantir la prévention et la sécurité sanitaire à tous les intervenants du secteur, lors du déroulement des examens nationaux.
Les examens nationaux concernent les concours des collèges pilotes, des lycées pilotes ainsi que l’épreuve du baccalauréat.
Selon le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Hfaiedh Hfaiedh, cité par l’agence TAP, l’organisation logistique et la prévention ne sont pas uniquement du ressort du ministère de l’Education mais concernent plusieurs départements ministériels à la fois (Santé, Transport et Intérieur), ainsi que les collectivités locales.
Il a rappelé que la réunion qui a eu lieu jeudi dernier entre la partie syndicale et le ministre de l’Education avait débouché sur un certain nombre de mesures. ” En revanche, les questions relatives à la sécurité sanitaire et les moyens logistiques de prévention qui doivent être mis en place dans les centres d’examen, en temps de pandémie, sont demeurées en suspens “, a-t-il précisé.
Hfaiedh a dans ce sens souligné l’attachement de la partie syndicale au déroulement des examens nationaux, qui sont ” un droit acquis pour les élèves et les parents “, ainsi qu’à l’accord signé avec le ministère de l’Education concernant la fin de l’année scolaire dans les différents niveaux d’enseignement, que ce soit dans le primaire ou le secondaire, et à la procédure du rachat.
Il a fait savoir que la réunion du lundi 27 courant examinera également un certain nombre de propositions de garantie des conditions de sécurité et de prévention sanitaire, à soumettre au ministre de l’Education avant le 29 avril, date de la tenue d’une conférence de presse pour l’annonce des procédures engagées à cet effet.
Parmi les propositions et grandes lignes évoquées par le responsable syndical, figure la possibilité de former un comité national au plus haut niveau composé par les différents ministères et dans lequel l’UGTT est représentée, dans l’objectif de faire le suivi des mesures de prévention et de sécurité sanitaire pour le cadre éducatif et les élèves.
Il a également proposé la création d’un autre comité national au niveau du ministère de l’Education, avec une représentation syndicale, pour assurer le suivi des procédures de prévention, et d’activer l’ensemble de ces comités au niveau régional.
En réponse à une question portant sur les répercussions d’une fin anticipée de l’année scolaire en cours sur la prochaine année scolaire, Hfaiedh a expliqué que la réunion de lundi examinera la date de la prochaine rentrée scolaire de 2020/2021.
Il a souligné à cet égard que la date de la prochaine rentrée scolaire fait encore l’objet d’une controverse et d’un débat, révélant que le ministère de l’Education a proposé le 7 septembre 2020 comme date de la prochaine rentrée, tandis que la partie syndicale a proposé la date du 1er septembre 2020.
Hfaiedh a encore indiqué que l’arrêt des cours et l’interruption des programmes scolaires, pèsera probablement de son impact sur une génération entière d’écoliers, notant que les élèves de la première année primaire n’ont pas encore parachevé leur apprentissage des lettres de l’alphabet.
Il a estimé que l’achèvement du programme représente “une question primordiale”, étant donné qu’un retour anticipé aux écoles, permettra de se rattraper et d’examiner les acquis des élèves, faisant allusion à la possibilité de modifier le calendrier des vacances scolaires, pour assurer ce rattrapage.