Une équipe médicale de l’hôpital La Rabta et de la polyclinique Taoufik a procédé à la greffe d’un poumon artificiel pour sauver la vie d’une patiente contaminée par le coronavirus, qui n’a pas répondu positivement à la respiration artificielle. C’est ce qu’a révélé, lundi 27 avril 2020, le médecin spécialiste en réanimation et en anesthésie, Noureddine Mbarek.
Cité par l’agence TAP, Mbarek a précisé que l’implantation d’un poumon artificiel aux patients souffrant de problèmes pulmonaires est une pratique courante en Tunisie, mais pour la première fois dans le pays, cette technique a été utilisée sur un sujet infecté par le coronavirus.
Il a fait savoir que ce dispositif médical a été utilisé dans plusieurs pays dans le monde pour sauver la vie de centaine de patients contaminés par le coronavirus, signalant que son expérimentation en Tunisie a été envisagée sur l’une des patientes de la clinique Taoufik.
“L’opération a été couronnée de succès, en collaboration avec une équipe médicale de l’hôpital de La Rabta et l’état de santé de la patiente est actuellement stable”, a-t-il relevé.
Le recours à la greffe du poumon artificiel se fait lorsque l’état de santé du patient présente des complications et celui-ci ne répond pas positivement à la respiration artificielle, explique le médecin spécialiste. De ce point de vue, cette technique reste limitée aux cas de contamination aggravée, a-t-il ajouté.