Les réserves en eau dans les 33 barrages du pays ont atteint 1 457,9 m3 contre 1 777,1 m3 enregistrées à la même date de 2019, soit une baisse de près de 18% (654 m3), selon des données publiées récemment par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI).
Quant au taux de remplissage, il est de près de 65%, sachant que la moyenne des réserves en eau dans les barrages du pays enregistrées au cours des trois dernières années a atteint 1 190,4 m3, soit une hausse de 267 m3.
Les volumes stockés sont répartis comme suit : 1 290,1 m3 dans les barrages du nord (73,9%), 125,9 m3 au centre (28,2 %), 41,7 m3 dans les barrages du Cap Bon (68,5%).
Les précipitations de la campagne agricole 2019/2020 sont inégalement réparties dans l’espace et dans le temps, fait remarquer l’ONAGRI.
Après une saison hivernale marquée par un déficit pluviométrique, les dernières précipitations des mois de mars et d’avril ont engendré une amélioration des apports pluviométriques qui s’est approchée de la normale dans la majorité des régions avec un léger excèdent pour les régions du centre et sud-est.
Ainsi, durant la période du 1er septembre 2019 jusqu’au 29 avril 2020, la pluviométrie enregistrée sur l’ensemble du pays a atteint 96% de la normale.
Par région, et par rapport à la normale de la période, il a plu comme suit : 98% de la normale au nord-ouest, 99% au nord-est, 87% au centre-ouest, 116% au centre-est, 72% au sud-ouest et 111% au sud-est.
Suite à ces précipitations, les apports cumulés aux barrages du 01/09/19 au 29/04/2020 ont atteint 654,231 m3 soit 59% de moins que la moyenne de la période, et 67% de moins par rapport à la même période de l’année précédente.
Ces apports sont ainsi répartis pour une part de 90% au nord (588,6 m3), 5% au centre (34,7 m3) et 4,7 % au Cap Bon (30,8 m3).
Sur le plan de la campagne agricole, les dernières pluies auront un impact positif sur l’évolution du couvert végétal des cultures en sec notamment les céréales qui connaissent actuellement dans l’ensemble un bon niveau de croissance, assure l’ONAGRI.
Toutefois, le manque de pluies durant les mois de janvier et février a d’ores et déjà affecté négativement les cultures de céréales dans certains gouvernorats du centre-ouest et sud-ouest (Siliana, Kasserine, Sidi Bouzid et Kairouan).