Le bureau de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a décidé de tenir une séance de dialogue avec le chef du gouvernement et son équipe pour évaluer les 100 jours de travail et la stratégie du gouvernement pour l’après-covid.
La date de la plénière sera fixée en coordination avec le gouvernement.
Le bureau de l’ARP a également décidé une séance de dialogue avec le gouvernement en présence de la ministre de la Justice, le 19 mai.
Soixante-treize questions écrites ont été adressées au gouvernement dans ce cadre.
Concernant les projets de loi, le bureau a transféré deux initiatives législatives à la Commission des droits et des libertés. La première concerne l’amendement du code de travail; la deuxième (qui devrait être examinée d’urgence) porte amendement du décret-loi 116 de l’année 2011 relatif à la liberté de la communication audiovisuelle et portant création d’une Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (HAICA).
Le bureau de l’ARP a rejeté une troisième initiative législative sur la création d’un conseil supérieur des ressources naturelles, jugée contraire à l’article 92 de la Constitution.
Sur un autre plan, le bureau de l’Assemblée a rejeté la demande d’audition en plénière du président du Parlement, formulée par la présidente du groupe du Parti Destourien Libre (PDL), la jugeant “sans fondement juridique”.
Le groupe parlementaire du PDL avait demandé d’auditionner le président du parlement en plénière pour avoir dissimulé ses relations avec des parties étrangères, faisant fi des usages diplomatiques et parlementaires et la publication d’informations erronées sur la page officielle du parlement à ce sujet.
Dans un communiqué publié la veille, le groupe parlementaire reproche, notamment, au président du parlement d’avoir occulté sa communication téléphonique avec Khaled Mechri, connu, selon le PDL, pour son appartenance à l’organisation des Frères musulmans en Libye et qui occupe actuellement le poste de président du conseil supérieur de l’Etat libyen, une instance consultative et non parlementaire.