Les besoins d’importations céréalières en Tunisie pour la campagne 2020/2021 (juillet / juin) devraient atteindre environ 3,8 millions de tonnes, soit environ 20% de plus que les importations de la campagne précédente et 5% de plus que la moyenne du précédent quinquennat, selon le Système mondial d’information et d’alerte rapide (SMIAR) sur la sécurité alimentaire et l’agriculture de la FAO.
La production céréalière attendue en 2020 est provisoirement proche de la moyenne dans le pays, selon la même source.
Elle est estimée à 1,5 million de tonnes, soit un tiers de moins que la récolte exceptionnelle de 2019. Le pays vise à atteindre, rappelle-t-on, une production intérieure de 2,7 millions de tonnes de céréales par an.
Ainsi, les importations de céréales devraient augmenter en 2020/21, bien que les précipitations en temps opportun de la mi-mars au début avril, qui coïncidaient avec les premiers stades de la reproduction des cultures, ont amélioré les perspectives de rendement.
Le pays dépend fortement des importations de céréales, principalement de blé, même pendant les années de bonne production, lit-on dans l’analyse de la FAO.
” Malgré le taux de dépendance élevé du pays à l’égard des importations, les variations des prix internationaux des céréales ne se traduisent pas entièrement par des variations des prix intérieurs, car le programme de subventions alimentaires du gouvernement maintient les prix des produits du blé et de l’huile végétale stables “.
Globalement, l’Indice des prix à la consommation (IPC) des produits alimentaires et des boissons en mars 2020 a augmenté de 5,1% en glissement annuel, en hausse par rapport à 3,7% en février, mais reste inférieur aux 7% enregistrés à l’automne 2019.