La Confédération tunisienne des maires a dénoncé dimanche les campagnes de dénigrement portant atteinte à leur réputation, et aux tentatives de bloquer le processus de gouvernance locale, en particulier en cette étape que traversent les municipalités face à la propagation du Covid-19.
La Confédération demande, dans un communiqué, aux autorités compétentes de mettre en place des mécanismes favorisant la concrétisation du processus de gouvernance locale, conformément aux dispositions de la Constitution.
Les campagnes de dénigrement et de harcèlement que subissent certains maires dans les différentes régions du pays au sein et en dehors des conseils municipaux ne feront que renforcer la détermination des conseils municipaux élus à appliquer la loi et à respecter le droit du citoyen aux prestations garantissant sa sécurité, sa santé, ses droits et ses acquis, lit-on dans le communiqué.
Selon le président de la Confédération et maire de l’Ariana, Adnen Bouassida, cité par la TAP, la crise sanitaire en lien avec le nouveau coronavirus a montré le rôle central qu’ont joué les municipalités pour circonscrire la pandémie dès son apparition.
La maîtrise de la situation sanitaire par les municipalités dans les régions relevant de leur compétence a dérangé certaines parties qui ont choisi de provoquer des surenchères politiques au sein des conseils municipaux afin d’en affaiblir le rendement. Certains conseillers municipaux ont ainsi appelé à la dissolution des conseils et accusé des maires de corruption et de contravention à la loi sans preuves, a-t-il expliqué.
Il a indiqué que la Confédération est déterminée à porter l’affaire devant la justice contre toute personne portant atteinte à la réputation de la municipalité et à ses membres.