L’Union pour la Méditerranée (UPM) mène actuellement une étude sur l’impact du coronavirus sur le secteur de l’eau, dans le pourtour méditerranéen, région dans laquelle 250 millions d’habitants pourraient souffrir de déficit hydrique durant les 20 prochaines années, selon cette organisation intergouvernementale régionale.
Des résidus du coronavirus ont été trouvés dans les stations de traitement de l’eau, ce qui suscite des inquiétudes dans les pays qui utilisent ces eaux dans l’agriculture (la Tunisie en fait partie) et incité l’UPM à œuvrer en partenariat avec ses partenaires scientifiques au sein de l’Union européenne à identifier une réponse à ce problème.
L’organisation, qui a intensifié la concertation avec les pays méditerranéens membres, affirme que la pandémie du Covid-9 a provoqué des déficits dans l’approvisionnement en eau, particulièrement en Turquie et en Jordanie.