La production de sucre a dépassé les 10 mille tonnes, durant la saison écoulée 2018-2019, contre 6400 tonnes, au cours de la saison 2017-2018, et 3 mille tonnes en 2012-2013.
La production brute de sucre a évolué dans le même rythme croissant, pour se multiplier par trois durant la période 2012-2019, passant de 34 mille tonnes à environ 110 mille tonnes, d’après des données, publiées mardi, par l’Observatoire National de l’Agriculture (Onagri).
Cette augmentation de la production est boostée par l’extension des surfaces cultivées, lesquelles ont atteint 1400 hectares (ha), en 2018-2019, contre 600 ha, au cours de la saison 2012-2013.
Les exportations ont suivi cette même tendance haussière passant de 14 mille tonnes en 2011 à 28 mille tonne en 2017.
Les principaux produits exportés sont les Sucres de canne ou de betterave et saccharose chimiquement pur, à l’état solide.
Les principaux pays destinataires sont la Suisse (27%), le Royaume-Uni (14%), La Libye (13%), les Emirats Arabes Unis (13%) et la Mauritanie (6%).
L’ONAGRI fait état, aussi, de l’accroissement des importations de sucre et sucreries depuis 2011 pour atteindre son pic remarquable en 2017 avec une augmentation de presque +104% en quantité et +136% en valeur comparées à 2010.
Cette augmentation concerne plus particulièrement le sucre de canne pour le raffinage (57% du total des importations), issu du Brésil, et le sucre raffiné (37%) provenant de l’Algérie et de la France.
Les besoins de consommation en sucre blanc sont estimés à 1000 tonne par jour, dont 54% pour la consommation directe familiale et 46% pour la transformation industrielle.
En Tunisie, la production de betterave à sucre a évolué au cours des dernières années, ce qui permettrait d’assurer une économie de devises, en plus d’une couverture partielle des besoins du pays en sucre.
Cette culture est doublement profitable pour l’agriculteur du fait qu’elle améliore la fertilité des terres et représente à la fois un excellent précèdent cultural pour le blé.