A l’Assemblée annuelle de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui s’est tenue virtuellement lundi 18 mai 2020, rassemblant 194 pays, deux constats : la tension entre les Etats-Unis et la Chine, puis des polémiques concernant l’accès à un éventuel vaccin contre le coronavirus.
De ce fait, les Etats membres de l’OMS appellent à ce que ce vaccin, s’il était trouvé, soit un “bien public”. Ils plaident également pour la réforme l’OMS afin qu’elle réponde mieux aux pandémies, selon France 24.
Dans son intervention d’ouverture, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, a eu des “mots très durs“ et un “constat sévère“ sur “les stratégies divergentes adoptées pour lutter contre la pandémie de la Covid-19“.
Guterres a notamment martelé : “Nous avons vu des expressions de solidarité, mais très peu d’unité dans notre réponse face à la Covid-19. Les pays ont suivi des stratégies différentes, parfois contradictoires, et nous en payons tous le prix fort”.
Certains pays ont même ignoré les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé, a-t-il ajouté. En conséquence, le virus s’est répandu dans le monde entier et se dirige maintenant vers les pays du Sud, où il pourrait avoir des effets encore plus dévastateurs ; et nous risquons de nouveaux pics et de nouvelles vagues”, déplore le SG de l’ONU.
Maintenant côté annonces, il y en deux qu’il faut signaler. Xi Jinping, le président chinois, a souligné qu’un éventuel vaccin chinois deviendra un “bien public mondial”, promettant que son pays consacrerait par ailleurs deux milliards de dollars sur deux ans à la lutte mondiale contre le Covid-19. C’est la moindre des choses.
Le président français, Emmanuel Macron, dans un message vidéo, va dans le même sens, promettant que « si un vaccin est découvert (par la France, NDLR), il sera un bien public mondial, auquel chacun devra pouvoir avoir accès ».
En fait, c’est l’entreprise pharmaceutique française Sanofi qui a créé la polémique à propos d’un éventuel vaccin, et ce il y a quelques jours. Elle a tout bonnement suggéré que « les États-Unis pourraient y avoir un accès prioritaire, avant de changer le fusil d’épaule quand Paris a jugé cette possibilité inacceptable », rapporte France 24.