Dans une allocution télévisée à l’adresse des Tunisiens, dans la soirée de mercredi 20 mai 2020, le chef du gouvernement, Elyès Fakhfakh, appelle à la nécessité de préserver les acquis réalisés au cours de la première phase de confinement sanitaire ciblé et au respect de toutes les dispositions prises par le gouvernement en matière de lutte contre la Covid-19.
Dans son allocution retransmise par la chaîne publique Wataniya 1, Fakhfakh a également souligné que les Tunisiens devront désormais vivre avec ce virus.
Il invite l’ensemble des citoyens à continuer de se conformer aux dispositions sanitaires, lors de la deuxième phase du confinement ciblé qui commencera immédiatement après l’Aid El-Fitr.
Le chef du gouvernement indique que le plus grand défi consistera à trouver l’adéquation judicieuse entre la cohabitation avec le virus et le retour à la vie normale.
La Tunisie a dû faire face au nouveau coronavirus avec un gouvernement nouvellement formé qui a mis en œuvre une approche prospective et globale pour gérer la crise et prendre des mesures audacieuses, a-t-il rappelé.
D’après le chef du gouvernement, les indicateurs actuels confirment l’efficacité de cette approche qui, a-t-il dit, mérite la confiance des Tunisiens et montre que le système de santé en Tunisie ne s’est pas effondré et que le pays possède des compétences médicales et scientifiques qui font sa fierté.
Par ailleurs, Fakhfakh fait remarquer que la pandémie a provoqué une crise économique mondiale sans précédent, depuis la Deuxième Guerre mondiale. Il révèle, dans son allocution, les vrais problèmes des Tunisiens, à savoir la fragilité de l’économie et de l’emploi et la dégradation du service public, notamment celui de la santé.
Il rappellera, en outre, les quatre grands axes des mesures prises par le gouvernement dans le cadre du plan “Soumoud” (résistance) dont les aides sociales en faveur des catégories pauvres, les mesures relatives au chômage technique pour préserver l’emploi, le renflouement des entreprises pour préserver leur pérennité et les mesures spécifiques aux secteurs les plus fragiles tels que les petits métiers, le tourisme, la culture et l’information.