Les résultats préliminaires de l’enquête menée à la mer de Sayada (gouvernorat de Monastir), suite à la mort de poissons dans la zone côtière adjacente au port de pêche, ont fait ressortir une forte diminution de l’oxygène et un changement de la couleur de l’eau de mer qui tendait vers le blanc, ce qui a eu pour conséquences l’émission de gaz nocifs.
Selon un communiqué publié mercredi 27 mai par le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, une équipe de chercheurs et de techniciens de l’Institut national des sciences et technologies marines de Monastir s’est déplacée, mardi 26 courant, sur les lieux pour enquêter sur les facteurs qui ont conduit à ce phénomène. Des échantillons de poissons morts et d’eau de mer ont été prélevés pour des analyses chimiques et bactériologiques dans les laboratoires de l’Institut.
Le département de l’Agriculture indique que ces analyses sont en cours, rappelant tout de même que ce phénomène résulte souvent de la conjugaison de plusieurs facteurs, notamment l’existence de grandes quantités de matières organiques dans l’eau, le déversement d’eaux usées et d’ordures ménagères non traitées, la stagnation et non-renouvellement de l’eau, les températures élevées…