Le ministère de l’Energie, des Mines et de la Transition énergétique a fait état d’une légère hausse mais continue des prix du baril de Brent, enregistrée lundi 1er juin 2020, pour atteindre mardi matin (2 juin) les 38,78 dollars (108,97 dinars).
Ce prix concerne le Brent, dit ” brut de la mer du Nord “, pour les livraisons au mois d’août et constitue donc le premier contrat de référence pour ce mois-ci.
En revanche, le prix du ” West Texas Intermediate ” (WTI) a baissé de 0,59%, à 35,28 $, précise le département de l’Energie.
Cette hausse du Brent est enregistrée suite aux résultats encourageants affichés par l’économie chinoise et la tenue du sommet de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), prévu les 9 et 10 juin 2020, avec les dix partenaires de l’organisation qui appellent à une réduction de la production mondiale.
Selon la Société tunisienne des industries de raffinage (STIR), l’évolution du prix du Brent confirme le rétablissement progressif des activités économiques dans diverses régions du monde, même si c’est à des proportions différentes, avec un allègement effectif des procédures de confinement total.
Le marché pétrolier a commencé à rétablir son équilibre au cours du mois de mai 2020, pour atteindre une moyenne de 29 dollars le baril, contre 18,5 dollars le baril en moyenne en avril, et ce suite à l’enregistrement d’indicateurs positifs, à savoir une augmentation et une maîtrise de la demande, d’une part, et une réduction de l’offre, d’autre part.
En outre, la stabilité au niveau des réserves flottantes, qui avait doublé au cours des deux derniers mois a allégé la pression sur la commercialisation des produits pétroliers.
Quant aux indicateurs au niveau de l’offre, les quantités ont baissé conformément à l’engagement de l’accord “OPEP +” signé le 12 avril 2020 sur la réduction du niveau de production de 9,7 millions de barils par jour en mai et juin 2020, notamment par la Russie qui a réduit sa production à 8,7 millions de barils de pétrole par jour, contre un niveau de référence de 11 millions de barils par jour.
Le rythme de restauration de l’économie mondiale à ce qu’elle était au cours des années précédentes reste tributaire par la crainte du retour d’une deuxième vague de la pandémie du coronavirus, ainsi qu’aux répercussions négatives des tensions dans certaines relations internationales, en plus du niveau élevé des stocks mondiaux de pétrole, qui est l’un des facteurs les plus importants qui laissent présager un maintien des prix du pétrole à un niveau bas à court et à moyen termes.