Après la signature du Protocole de Madrid sur la gestion intégrée des zones côtières en Méditerranée, la Tunisie bénéficiera de plusieurs incitations financières internationales, d’autant plus que cet accord sera conclu dans un cadre international. C’est ce qu’a affirmé le ministre tunisien de l’Environnement, Chokri Ben Hassen, lors d’une séance plénière consacrée à l’examen dudit protocole.
Au cours des discussions, certains députés ont soulevé la question de la coopération dans le cadre de cet accord méditerranéen avec Israël.
Le député Mongi Rahoui a affirmé dans son intervention que la convention de Barcelone, signée en 2008, signifie “l’adhésion d’Israël dans les accords régionaux”, rappelant que plusieurs partis politiques revendiquent la révision de nombreux accords existants.
Les réactions de refus de ce protocole se sont enchaînées, en particulier, après la diffusion d’informations confirmant la présence d’Israël au sein de la liste des pays méditerranéens qui ont signé l’accord, ce qui a incité certains députés à appeler à la nécessité de se positionner aux cotés de la cause palestinienne et à renvoyer le projet de loi à la commission de l’industrie relevant du Parlement.
Tout porte à croire que la Tunisie ne devrait pas signer le Protocole de Madrid, car il inimaginable que les partenaires européens acceptent de sacrifier Israël pour nos beaux yeux.
Le Protocole de Madrid sur la gestion intégrée des zones côtières en Méditerranée a été soumis depuis l’année 2008 à la Chambre des députés (l’ancêtre de l’Assemblée des représentants du peuple) qui ne l’a pas adopté.
Le ministre de l’Environnement a en outre souligné que 300 km de plages de sable en Tunisie d’une longueur de 600 km sont menacées d’érosion, rappelant que 90% des activités et des habitants se concentrent sur ces plages.