La date limite de candidatures pour le 13e prix Ibn Khaldoun-Senghor est prolongée jusqu’au 31 juillet 2020, annoncent l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO), les deux organisateurs dudit prix.
Ce prix récompense la traduction du français vers l’arabe et de l’arabe vers le français d’une œuvre littéraire et/ou en sciences humaines et sociales, expliquent les deux partenaires/organisateurs.
“Compte tenu du contexte sanitaire, les dossiers peuvent être envoyés par voie électronique”, indiquent les organisateurs. Pour plus d’informations supplémentaires sont disponibles sur le site de l’ALECSO et celui de l’OIF.
L’appel à candidatures est ouvert depuis fin janvier 2020, sachant que le dernier délai pour le dépôt des dossiers était initialement fixé au 31 mai.
Les candidatures au prix peuvent être soumises par les traducteurs qui répondent aux conditions fixées par le règlement du Prix.
Il est ouvert aux universités, aux instituts d’enseignement supérieur et aux centres d’études et de recherches dans le monde arabe et dans l’espace francophone, aux associations et aux unions nationales dans les pays arabes et dans l’espace francophone, aux personnalités renommées dans les domaines du prix et aux maisons d’édition.
La candidature au Prix se fait par la présentation d’un ouvrage littéraire ou en sciences humaines, traduit du français vers l’arabe ou de l’arabe vers le français. La participation est limitée à un seul ouvrage par candidat.
Le livre candidat doit être une première traduction d’un texte jamais traduit auparavant. La date de sa sortie ne dépasse pas les trois ans à compter de la date de la publication de l’appel à candidatures.
Créé en 2007, le Prix de la traduction en sciences humaines Ibn Khaldoun et Léopold Sédar Senghor, du français vers l’arabe et de l’arabe vers le français, est régi par un règlement approuvé par les deux partenaires, l’OIF et l’ALECSO.
Ce Prix a pour objectifs de récompenser les traducteurs de la langue arabe vers la langue française et de la langue française vers la langue arabe, pour faire connaître les œuvres littéraires et en sciences humaines dans les espaces arabophone et francophone en vue de l’enrichissement mutuel des deux cultures.
Il vise aussi à encourager la traduction ainsi que l’édition d’ouvrages littéraires et en sciences humaines traduits du français vers l’arabe et de l’arabe vers le français et à promouvoir ainsi le mouvement de la traduction dans les deux espaces linguistiques et culturels.
Le prix consiste en un diplôme signé par la Secrétaire générale de la Francophonie et par le directeur général de l’ALECSO, une bourse d’un montant de 10 000 euros et la promotion de la traduction primée et de son traducteur jusqu’à l’édition suivante du Prix.