Les créances des entreprises publiques auprès de l’Etat qui s’élèvent à 6,2 milliards de dinars, à fin 2019, représentent presque le double des dettes contractées par ces sociétés auprès des différents départements et établissements gouvernementaux (3,3 milliards de dinars), c’est ce que ressort des indicateurs publiés vendredi, par le ministère des Finances, sur les dettes des entreprises publiques.
D’après ce document, les créances des entreprises publiques auprès de l’Etat se sont envolées durant les trois dernières années, passant de 2,5 milliards de dinars en 2017, à 3,8 milliards de dinars en 2018 et à 6,2 milliards de dinars, à fin 2019, ce qui représente une hausse de 70%, par rapport à 2018.
Ces créances consistent essentiellement, en des taxes et impôts, en des primes non accordés, et des services (électricité, eau, transport, travaux…). D’après le département de Finances, 50% de ces sommes reviennent à la Société Tunisienne des Industries de Raffinage (STIR) et à l’Office des Céréales.
Pour ce qui est des dettes des entreprises publiques envers à l’Etat, elles ont, nettement évolué, mais à un rythme moins important, que les créances, passant de 2,8 milliards de dinars, en 2017, à 3 milliards de dinars, en 2018, et 3,3 milliards de dinars, en 2019 (hausse de 10% par rapport à 2018).
Elles concernent surtout, des taxes non payées, des crédits et des avances sur trésorerie, des parts des bénéfices et des redevances. Les sociétés qui sont les plus endettées auprès de l’Etat sont la Transtu (547 millions de dinars -MD), l’OACA (337 MD), l’Office des Céréales (300 MD), et l’Office National de l’Huile (268 MD)