L’entreprise de commerce électronique, Jumia, a annoncé le lancement d’une plateforme de collecte de dons auprès des citoyens au profit du Croissant-Rouge tunisien, des villages “SOS” Gammarth et de l’association “Maram” pour les enfants atteints de cancer.
Le directeur général de Jumia Tunisie, Ilyès Gharbi, a déclaré, mercredi, lors d’une conférence de presse, que l’objectif de cette initiative est de faciliter le processus de collecte de dons au profit des associations, indiquant que le nombre de visiteurs qui consultent le site de cette entreprise s’élève à 5 millions par mois.
Il a ajouté que Jumia, qui fête, durant ce mois, son huitième anniversaire, cherche à mettre en valeur la dimension solidaire dans son activité, parallèlement à la mise en œuvre de son plan visant à élargir la base de ses clients et de consolider leur relation avec le commerce électronique.
Les utilisateurs de la plateforme de commerce électronique Jumia qui souhaitent faire un don à l’une des associations susmentionnées peuvent accéder à la rubrique associations caritatives, sélectionner l’une des associations et mentionner la valeur du don.
Pour sa part, Fathi Maaoui, directeur de l’Association tunisienne des villages d’enfants “SOS”, a indiqué que la coopération avec la Fondation “Jumia” à travers le lancement d’une campagne de dons sur sa plateforme permettra de mobiliser une partie des ressources.
Il existe, a-t-il dit, des difficultés au niveau de l’obtention de fonds par le biais des SMS, en plus de la suspension de la collecte des dons pendant la période de confinement sanitaire global et l’interruption du financement attribué à l’association par l’Organisation internationale des villages d’enfants, son principal bailleur de fonds.
L’association qui avait signé, en avril dernier, un accord avec le ministère de la Femme pour financer 40% du budget de l’association, trouve des difficultés à obtenir le reste des fonds, a-t-il dit.
Pour sa part, la représentante de l’association “Maram” pour les enfants atteints de cancers a loué cette initiative, évoquant à son tour les difficultés de financement rencontrées par les associations caritatives.
Elle a souligné que l’association, créée il y a quatre ans, ne bénéficie pas de financement public en raison de l’existence de nombreuses entraves bureaucratiques.