Le ministre de la Défense nationale, Imed Hazgui, a indiqué, vendredi, que les défis posés à l’institution militaire sont énormes au regard de la situation régionale de la Tunisie.
“Les défis ne concernent pas uniquement les textes juridiques, mais encore les moyens financiers”, a-t-il ajouté, dans une déclaration accordée aux médias en marge de la clôture de la session de formation organisée par l’Institut de Défense Nationale (IDN) pour les membres de la commission parlementaire de la sécurité et de la défense.
Le ministre a souligné, dans ce sens, l’importance de l’appui des élus du peuple à l’institution militaire dans le but de développer les capacités opérationnelles de l’armée nationale et de renforcer ses moyens financiers notamment au niveau de l’infrastructure, des équipements militaires et du suivi de l’évolution enregistrée à l’échelle internationale en la matière.
Il s’agit, aussi, d’améliorer le régime social des militaires à travers le développement des textes juridiques et l’élaboration d’une vision prospective pour l’avenir de l’armée nationale à l’horizon de 2030.
“Le ministère de la Défense est en train de travailler sur l’élaboration de cette vision stratégique qui va se traduire dans le cadre d’un plan stratégique pour la période à venir en harmonie avec les reformes juridiques et constitutionnelles du pays”, a-t-il déclaré.
Hazgui a estimé encore que les sessions de formation organisées par l’IDN en faveur des députés de la commission, permettra à ses derniers de prendre connaissance des spécificités du travail du ministère de la Défense, des défis posés à l’armée nationale, et de ses capacités de combat.
“Les élus du peuple constituent un véritable appui aux reformes programmées par l’institution militaire pour les prochaines années”, a-t-il ajouté.
Le directeur de l’IND et Amiral de la marine, Faouzi Zaiem, a fait observer, pour sa part, que la session de formation a été une occasion pour les membres de la commission parlementaire de sécurité et de défense d’enrichir leurs connaissances et de trouver des réponses à leurs interrogations sur différents dossiers de sécurité et de défense notamment ceux liés aux dangers et menaces à l’intérieur et à l’extérieur du pays et à la situation géopolitique et régionale.
“Cette session comportait des témoignages réels sur la crise de l’afflux des réfugiés vers les camps de Choucha et Dhehiba”, a-t-il relevé.
De son côté, le président de la commission de la Sécurité et de la Défense au parlement, Imed Khemiri, a affirmé que la session de formation a permis d’examiner le cadre juridique qui organise l’activité et l’intervention de l’Armée nationale dans les domaines civils, notamment les secours et les catastrophes naturelles ainsi que la sécurisation des frontières du pays et sa protection.
Il a été, également, question du budget du ministère de la Défense.
Des diplômes ont été remis aux membres de la commission parlementaire de la Sécurité et de la Défense au terme de cette session de formation.