Le ministre de l’Education, Mohamed Hamdi, a souligné que l’élimination des formes de travail précaire dans les différents corps relevant de son département se fera progressivement et s’étalera sur une période de quatre à cinq ans, conformément à une vision claire qui sera prête vers le début de l’année scolaire.
Auditionné mardi 24 juin 2020 par la Commission de la jeunesse, des affaires culturelles, de l’éducation et de la recherche scientifique au Parlement au sujet des situations précaires dans le secteur de l’éducation, Hamdi a déclaré à la presse que son département a réussi à permettre à environ 140 mille élèves de la quatrième année secondaire de retourner en classe après la fin du confinement sanitaire général conformément aux dispositions du protocole sanitaire et des mesures préventives pour parachever le programme scolaire.
Le ministère est entièrement prêt à organiser les examens nationaux dans les meilleures conditions et se prépare pour faire réussir la prochaine rentrée scolaire aussi bien au niveau logistique que pédagogique, a-t-il assuré.
Les députés ont notamment évoqué, dans leurs interventions, les questions relatives aux enseignants suppléants, aux inspecteurs des écoles primaires, aux diplômés de la filière de l’éducation et de l’enseignement et aux revendications de la coordination “Mon droit à la permutation”.
D’autre part, les intervenants ont soulevé des questions liées aux plaintes formulées par les participants au concours du CAPEP, aux promotions dans le corps commun et en ce qui concerne le cadre administratif travaillant dans les établissements d’enseignement. Ils ont, aussi, évoqué le dossier de la réforme de l’éducation.
En réponse aux questions des députés, le ministre a fait savoir que la régularisation des situations précaires dans le secteur de l’éducation (faible rémunération, absence de couverture sanitaire, formule contrats à durée déterminé) figure au 8e point du document du contrat gouvernemental et nécessite d’être traitée de manière bien étudiée. Il a affirmé que toutes ces questions seront réglées progressivement à partir de cette année sur la base de critères clairs qui tiennent compte de la qualité de l’enseignement.
Le ministre a indiqué qu’il se penche, actuellement, sur l’évaluation des différentes étapes de la réforme éducative afin de palier aux erreurs commises et relancer à nouveau le processus de réforme.