Les représentants des chambres nationales du cuir et de la chaussure ont revendiqué la nécessité d’apporter le soutien financier aux artisans sinistrés suite à la crise du coronavirus.
Lors de la réunion jeudi du bureau exécutif de la fédération nationale du cuir et de la chaussure au siège de l’UTICA, les participants ont revendiqué l’importance de la création d’un fonds de soutien assurant l’attribution de micro-crédits pour faire face à la hausse du taux d’endettement et l’application des lois régissant l’importation des chaussures et en particulier les chaussures utilisées (friperie), l’étalage anarchique et le commerce parallèle en plus de lutter contre les opérations de contrebande qui ont augmenté avec l’absence du contrôle, ce qui a causé la fermeture de 30% des entreprises totalement exportatrices.
Le secteur connait aussi, selon les données de la fédération, la fermeture de 20% des entreprises spécialisées dans la fabrication d’articles en cuir, du manque important des matières premières et du financement pour le paiement de la main d’oeuvre et pour assurer la pérennité des entreprises outre le non respect des banques des circulaires de la Banque Centrale.
Les participants ont fermement critiqué l’Etat qui n’a pas tenu ses promesses envers les entreprises sinistrées à cause de la pandémie pour trouver les solutions aux problèmes et difficultés rencontrés par ces entreprises en plus de présenter l’aide nécessaire pour préserver les emplois dans ce secteur.