La révision des procédés industriels, adopté dans les entreprises industrielles publiques, de manière à les rendre plus innovants et plus écologiques, permet de garantir la pérennité et le rendement de l’entreprise tout en respectant l’aspect social a affirmé, mardi, à Bizerte, le ministre de l’Industrie et des petites et moyennes entreprises (PME), Saleh Ben Youssef.

Il a ajouté, mardi, dans une déclaration aux médias, après une séance de travail sur la réalité et les perspectives du secteur industriel et la situation des zones industrielles à Bizerte , que la plupart des entreprises publiques relevant de son département, sont dans une situation financière difficile, en raison du coût élevé de la production, à l’instar de la société tunisienne de sidérurgie ” ELFOULADH “, de Menzel Bourguiba.

Et de préciser que l’injection d’argent et la restructuration financière dans ces institutions ne seront suffisantes notant qu’il faut également, œuvrer à la révision des procédés industriels.

Le ministre a mis l’accent sur l’importance de l’infrastructure immatérielle à travers la dynamisation de la formation professionnelle et supérieure en vue de l’adapter aux exigences du tissu industriel moderne.

Les participants, à cette manifestation, ont évoqué plusieurs problèmes du secteur industriel, tels que les infrastructures délabrées, la spéculation foncière et l’absence de réseaux et de stations d’épuration, ce qui entrave la réalisation et l’exploitation de nombreux espaces notamment à Sejnane et Ghazala.

Deux conventions de partenariat ont été signées, en marge de cet événement. La première a été signée entre le Pôle de compétitivité et le Programme alimentaire mondial des Nations Unie en vue de développer les industries alimentaires, de faire face aux répercussions de la crise de “Covid-19 et de soutenir la stratégie nationale pour la sécurité alimentaire en Tunisie.

Quant à la deuxième convention, elle a été signée entre le Centre de la Femme Arabe pour la Formation et la Recherche (CAWTAR) et le Programme alimentaire mondial et vise à intégrer la femme rurale dans la vie économique.