Des responsables de plusieurs établissements médiatiques publics et privés ont appelé à la création d’un observatoire national ou une structure de contrôle pour l’évaluation du discours sur l’image de la femme dans la société.
Participant à une rencontre tenue jeudi 2 juillet 2020 à Tunis sur le thème ” autonomie des femmes et gouvernance globale ” organisée en collaboration avec le CAPJC avec l’appui du gouvernement canadien, ils ont recommandé l’importance de l’instauration d’un régime de promotion professionnelle basé sur la transparence au niveau des prises de décisions.
Les directeurs des établissements médiatiques ont insisté sur la nécessité d’assurer une formation en permanence aux jeunes journalistes afin qu’ils puissent accéder aux postes de leadership au sein de ces établissements et de garantir la qualité du contenu médiatique.
Quelques intervenants ont proposé l’organisation de rencontres entre femmes leaderships dans le secteur des médias et dans d’autres secteurs qui connaissent une sous-représentativité des femmes.
La directrice régionale du programme femmes leaderships au forum des fédérations, Leila Haouaoui, estime que cette rencontre constitue un espace de dialogue et d’échange d’expertises entre les décideurs des établissements médiatiques et permettra d’évaluer la portée de l’égalité des chances homme-femme et la prise en compte du genre social.
” La représentativité des femmes dans les postes de décision est faible dans certains secteurs, tels que la politique, l’administration et l’économie “, a-t-elle dit.
Elle a précisé que la présence des femmes dans le paysage médiatique est le fruit d’une longue expérience professionnelle et n’a pas été facile à réaliser, recommandant la nécessité de diffuser des émissions radiophoniques et télévisées qui respectent l’égalité des chances et l’approche du genre social.
A noter que le forum des fédérations est une organisation internationale soutenue par le gouvernement canadien qui est active depuis 20 ans dans le domaine de la gouvernance démocratique et du développement dans plus de 20 pays.