Selon une étude menée par Business Management Group au profit du Centre des jeunes dirigeants d’entreprise (CJD Grand Tunis) et la Konrad Adenauer Stiftung (KAS) Tunisie sur le télétravail, 42% des personnes enquêtées sont d’accord et 13% sont tout à fait d’accord avec le fait de l’adopter dans le futur.
Mais, il ne constitue pas un mode privilégié à intégrer dans l’entreprise de demain, selon les répondants.
Pour l’externalisation de l’activité en faisant appel à des prestataires externes, 39% sont d’accord et 11% sont tout à fait d’accord pour son adoption dans le futur.
A noter que le télétravail est particulièrement, prisé par les jeunes dirigeants âgés entre 18 et 25 ans qui considèrent à l’unanimité le télétravail comme un mode d’organisation et de travail de demain avec des taux de 60% des répondants qui sont d’accord et de 40% qui sont tout à fait d’accord.
Chez la tranche d’âge 25-30, 42% sont d’accord
Au sujet de l’importance des qualifications techniques, la fonction commerciale et marketing (85%) vient en premier lieu, elle est perçue comme l’activité génératrice de chiffre d’affaires.En deuxième lieu, on trouve les activités de gestion telles que la gestion des projets (82%), la gestion administrative et financière (81%), la gestion des ressources humaines (79%) et l’analyse de données et reporting.
Les activités liées à HSE, comptabilité et fiscalité, IT et distribution présentent des taux d’importance situés entre 65% et 72%.
Elles sont des activités généralement externalisées par les entreprises.S’agissant des bonnes pratiques, l’accompagnement des salariés (92%), la reconnaissance et la valorisation des ressources humaines -RH- (91%) sont deux axes essentiels dans les bonnes pratiques managériales que les entreprises souhaitent intégrer.
Ils sont considérés d’une plus grande importance que les pratiques de rémunération et de formation.Toutefois, la digitalisation est plus orientée vers le fonctionnement en interne et en présentiel que vers les formes de collaboration et de formation à distance.
Ceci peut être expliqué par une mauvaise expérience lors de la période de confinement lorsque les entreprises étaient obligées d’adopter ces pratiques et par la baisse du rendement enregistrée durant cette période.
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