A l’instar de plusieurs pays, l’Algérie est elle aussi touchée par le phénomène de marché parallèle ou marché noir. Et ce depuis plusieurs années. Mais les (nouvelles) autorités financières algériennes comptent bien absorber cet argent.
C’est dans ce cadre que s’inscrit l’initiative du ministère des Finances, a annoncée samedi 4 juillet 2020, à savoir « l’impression de nouveaux modèles de billets de banques et pièces de monnaie, d’ici le mois de novembre », dont l’objectif est l’absorption des fonds qui circulent dans le marché noir en Algérie.
Cité par le site web dzairdaily.com, Amar Moussa, membre permanent de la Commission des finances et du budget de l’Assemblée nationale algérienne, a assuré qu’«afin d’endiguer ce phénomène et d’absorber les capitaux du marché noir, il est nécessaire de mettre en œuvre 3 dispositifs…», le premier consiste justement à changer la monnaie nationale «… en absorbant les anciens billets et pièces de monnaie».
Toujours selon ce député, il est nécessaire d’accompagner cette première mesure : la reprise des précédents billets et pièces de monnaie par la Banque d’Algérie «… afin d’atteindre les résultats souhaités».
Pour Moussa, il serait également important de généraliser les transactions électroniques en Algérie. Et il suggère pour ce faire de … rendre obligatoire l’achat et la vente à travers les cartes électroniques.
Il souhaite même la généralisation de l’utilisation de ce moyen de paiement, dans toutes les transactions commerciales. «… Ainsi, cela ferait passer toutes les transactions par les banques, et par extension placer l’argent du marché noir sur le marché officiel », dit-il.