Des médecins généralistes de la santé publique ont observé ce mardi un sit-in devant le siège du ministère de la santé à Tunis pour revendiquer l’amendement du décret gouvernemental n°341 de 2019 fixant le cadre général du régime des études et les conditions d’obtention des diplômes des études médicales.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Mondher Ghozzi, membre du bureau exécutif de l’Union des médecins généralistes de la santé publique (syndicat indépendant), a estimé que ce décret gouvernemental touche à la dignité de leur corps et réduit le rôle du médecin généraliste face au médecin de famille.
” Ce mouvement de protestation qui se poursuit les 13,14 et 15 juillet en cours vise à attirer l’attention du ministère de la santé à l’injustice subie par les médecins généralistes “, a-t-il dit.
” En vertu de ce décret gouvernemental, le médecin généraliste ne peut ni prescrire des médicaments ni délivrer des certificats médicaux sans avoir recours au médecin de famille qui est considéré comme étant plus qualifié “, a-t-il précisé.
Par ailleurs, Ghozzi a signalé que les médecins généralistes de la santé publique sont soumis, ces jours-ci, à une forte pression en raison de la hausse du nombre de malades notamment après la fin de la relation contractuelle entre les médecins libéraux et la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM).
” Cette situation est difficile à gérer étant donné que plusieurs assurés sociaux ont eu recours aux établissements publics de santé qui souffrent d’un manque important de médecins généralistes après le départ à la retraite ou à l’étranger de bien d’entre eux “, a-t-il expliqué.