Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Oussama Kheriji, a affirmé que l’exploitation des terres agricoles pour d’autres activités non agricoles (industrielles, touristiques…) est possible afin d’impulser l’économie nationale, de renforcer les investissements et de créer de l’emploi.
Il a ajouté, lors de l’ouverture des travaux de la conférence nationale sur les zones industrielles : la réalité, les perspectives et les moyens d’assurer la sécurité industrielle organisée, lundi 20 juillet, à Sousse, que des terres agricoles d’une superficie totale de 2250 hectares, ont changé de vocation, au cours de la dernière décennie, au profit du secteur industriel. Ils concernent 55 emplacements dans les différents gouvernorats dont 1 230 hectares au profit de l’Agence foncière industrielle (AFI).
Kheriji a souligné que la commission nationale chargée de l’identification des terrains a fixé 8 577 hectares au profit des réserves foncières industrielles en tant que superficie totale qui peut être inscrite au niveau des services des réserves foncières pour la création des zones industrielles.
De son côté, le ministre de l’Environnement, Chokri Ben Hassen, a rappelé que son département et les différentes institutions sous sa tutelle accordent une grande importance à la préservation de l’environnement au cours des phases de création des zones industrielles.
Les services de l’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE) réalise pas moins de 750 études par an sur les impacts environnementaux relatifs à l’aménagement des zones industrielles, outre la programmation d’ environ 6500 visites de contrôle environnemental aux entreprises, sachant qu’environ 650 procès d’infraction ont été intentés.