Le parti socialiste estime que le pays vit une crise générale qui s’est étendue sur une décennie et que la pandémie est venue aggraver.
Dans une déclaration, le parti met en garde contre le risque de faillite, d’effondrement et l’économie nationale et d’agitations politiques et sociaux qu’encourt le pays.
Réuni lundi, le bureau exécutif du parti a fait observer que cette crise est la conséquence directe du régime en place adopté depuis les années 1985-1986 et perpétué par les partis qui ont accédé au pouvoir après le 14 janvier 2011.
La situation actuelle dans le pays exige des forces démocratiques et de gauche de se réunir autour d’un projet de développement qui tient compte des vraies capacités du pays, ses ressources et ses compétences.
Un projet à contenu social et solidaire qui rompt avec la démarche empruntée par les partis qui ont accédé au pouvoir depuis 2011, peut-on lire de même source.
Le parti socialiste considère que la corruption s’est propagée dans la société et a atteint les appareils de l’Etat, regrettant les conflits politiques qui ont gagné les institutions de l’Etat, laissant régner le chaos et le populisme et menaçant le processus de transition démocratique et ses acquis.
La Tunisie, poursuit le parti, connait une régression sociale qui a porté atteinte aux valeurs de la société et favorisé la mentalité d’assisté et la quête du gain facile et des intérêts individuels, ce qui explique la suspension de la production dans nombre de secteurs vitaux menacés de faillite.