“Le projet de loi relatif au financement participatif est un maillon de la chaîne des financements permettant de financer n’importe quelle idée de projet, à travers la plateforme électronique sur laquelle repose ce financement”, a estimé le ministre de l’Industrie et des PME, Salah Ben Youssef dans sa réponse aux questions des députés au cours d’une séance plénière, tenue mardi, au parlement.
Cette plateforme électronique créée et gérée par une société spécialisée dans le financement participatif permettra de créer un lien entre le public, les sociétés et les projets ayant besoin d’un financement.
Cela est de nature à créer un cadre juridique pour cette opération et à encourager les investisseurs. Cette formule de financement pourrait, selon le ministre, anéantir la bureaucratie et inciter à l’exploitation des nouvelles technologies.
Concernant les appréhensions de certains à propos des pratiques illicites, comme le blanchiment d’argent ou le financement du terrorisme, le ministre a reconnu les raisons de ces appréhensions mais demeure optimiste et ne le craint pas.
Sur ce plan, il a été décidé d’instituer le contrôle du financement à travers les dons, en créant une autorité de contrôle regroupant la BCT, le CMF et une autorité de contrôle de financement.
Selon le ministre, ce projet de loi a été préparé sur une période de trois années , en collaboration avec plusieurs organisations à l’instar de la BCT, l’APII, l’UTICA et la CONECT.