La réussite de la transition énergétique est tributaire de la qualité du réseau du transport de l’électricité, de la fourniture du stockage électrique et du développement de son raccordement au niveau régional, en plus de l’adoption des générateurs thermiques ayant une plus grande flexibilité pour atteindre un équilibre automatique entre la production et la consommation, estime le ministre de l’Energie, des Mines et de la Transition énergétique ,Mongi Marzouk
Le déficit énergétique s’est aggravé entre les années 2010-2019, passant de 10% en 2010 à 55% en 2019. Et il est prévu qu’il atteigne 85% en 2030, lit-t-on dans un communiqué publié jeudi par le ministère
Face à cette situation, le département de l’Energie compte élever le taux de production des énergies renouvelables à 30% dans la production de l’électricité à l’horizon 2030, précise Marzouk qui intervenait jeudi 23 juillet, lors d’un atelier de travail organisé par l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME) sur le plan de la réforme du secteur de l’énergie en Tunisie, dans le cadre de la consultation nationale sur les stratégies de développement des énergies renouvelables en Tunisie.
Marzouk a souligné que la réalisation de ce taux en mixt énergétique à l’horizon de 2030 n’est pas facile, mais il est possible, si le ministère lance les projets de concession à 500 mégawatts en énergie solaire, dont les conventions sont en cours d’élaboration.
“La Tunisie occupe la 19ème position mondiale en matière d’efficacité énergétique et des énergies renouvelables, grâce au cadre régulateur avancé dont elle dispose dans ce domaine”, a-t-il fait savoir.
Il a rappelé que les priorités de la Tunisie en énergies renouvelables sont l’amélioration de la sécurité énergétique et la protection de l’environnement, la lutte contre les émissions de l’énergie fossile et la maîtrise du coût de production.