Depuis quelques jours, on ne parle que de lui ou presque : le vaccin développé par la biotech américaine Moderna en partenariat avec les Instituts nationaux de santé (NIH) qui, selon plusieurs spécialistes, aurait déclenché “une réponse immunitaire robuste et empêché la réplication du virus dans les poumons et les nez des singes“.
Ce vaccin vient s’ajouter à celui développé et testé par l’université d’Oxford/AstraZeneca sur des milliers de participants humains, dits de phase 3. Et pour Moderna, le gouvernement américain a mis la main dans la poche : plus de 1 milliard de dollars pour soutenir son développement, rapporte msn.com.
« Sept des huit singes vaccinés dans cette étude, puis exposés délibérément au coronavirus quatre semaines plus tard, n’avaient plus de virus en réplication détectable dans les poumons deux jours plus tard, et aucun des huit n’avait de virus dans le nez, selon les résultats publiés par la revue médicale New England Journal of Medicine », indique notre source.
Quid des résultats des essais de phase 3 ?
“C’est la première fois qu’un vaccin expérimental contre le Covid-19 testé sur des primates non-humains démontre sa capacité à produire un contrôle viral rapide dans les voies respiratoires supérieures”, expliquent les NIH dans un communiqué.
Par comparaison, les scientifiques soulignent que « le vaccin d’Oxford (fondé sur un adénovirus, alors que celui de Moderna utilise la technologie de l’ARN messager) n’avait pas montré d’effet sur les quantités de virus dans le nez des singes.
Or, expliquent certains experts, « réduire la quantité de virus dans les poumons rendrait la maladie moins virulente chez le patient, tandis que la réduction dans le nez devrait faire qu’une personne propage moins le virus autour d’elle ».