L’affaire de suspicion de conflits d’intérêts dans laquelle serait impliqué le chef du gouvernement, Elyès Fakhfakh, aurait enregistré un nouveau rebondissement.
En effet, une source bien informée affirme que société VIVAN, dont Fakhfakh détenait 66% des parts, annonce dans un communiqué publié lundi 3 août 2020 que son avocat a déposé, mercredi 29 juillet, auprès du greffe du procureur de la République du tribunal de première instance de Tunis une plainte pénale contre le président et le secrétaire général de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), “pour faux, usage de faux, fausse identité, divulgation de secrets d’instruction et contrefaçon de documents“.
Rappelons que le gérant de la société VIVAN, Maher Laroui, accuse, depuis le début de cette affaire, “le président de l’INLUCC d’être partial dans le traitement du dossier de suspicion de conflit d’intérêts dont le chef du gouvernement Elyès Fakhfakh est concerné“.
Laroui dénonce “une enquête à charge de Chawki Tabib”, accusant l’INLUCC d’avoir transmis un rapport comportant de “fausses informations au conseil de la Choura d’Ennahdha“, comme celle indiquant qu’Elyès Fakhfakh a été le gérant de la société VIVAN jusqu’au 22 mai 2020“…
Alors, est-ce que l’Instance avait-elle le droit de transmettre des éléments de l’enquête à une tierce partie ? Même si c’est légal, pourquoi elle l’aurait-elle fait ?
Affaire à suivre.