Le Comité États-Unis-Afrique de la Chambre africaine de l’énergie vient de tenir sa première réunion pour discuter de l’avenir de la coopération énergétique et des investissements entre les États-Unis et l’Afrique après la Covid-19.
Le Comité États-Unis-Afrique rassemble les meilleurs experts et cadres des secteurs privé et public des deux côtés de l’Atlantique, tous déterminés à exploiter pleinement le potentiel de la coopération énergétique entre les États-Unis et l’Afrique.
La réunion a identifié les domaines clés et les priorités pour augmenter le niveau des flux de capitaux et de technologie et relever le défi de l’accès aux marchés financiers américains.
Les membres du Comité ont particulièrement souligné le défi de mobiliser des capitaux pour des projets d’exploration et de développement dans le secteur pétrolier et gazier en amont, associé à un manque de compréhension des mécanismes et des structures des contrats de partage de production (CPP). Ce défi est désormais appelé à augmenter davantage étant donné la dynamique et les conditions actuelles du marché, et le manque croissant d’appétit pour les combustibles fossiles de la part des investisseurs traditionnels…
En abordant les perceptions de l’Afrique aux États-Unis, les participants ont souligné le manque important de messages adéquats et objectifs sur les opportunités africaines et les marchés africains aux États-Unis. Il faut donc résoudre ce problème de perception afin de communiquer correctement sur les opportunités à faire des affaires en Afrique au lieu de se concentrer uniquement sur des questions de sécurité et de sûreté souvent exagérées.
Un élément clé concerne l’élargissement des partenariats, avec la nécessité d’accroître l’engagement avec un plus large éventail d’intervenants, y compris les institutions publiques et privées, les investisseurs énergétiques en Amérique du Nord à la recherche d’opportunités à l’international, et les universités.
De même, les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) et les exigences de connaissance des clients (KYC) ont été portés à la discussion en tant que facteurs clés que les entreprises africaines doivent adopter pour attirer davantage les investissements et la technologie américains. Ces critères et exigences ne doivent pas être considérés comme des obstacles aux investissements mais comme de véritables catalyseurs de coentreprises et de partenariats réussis entre les entreprises américaines et africaines.
À propos du Comité États-Unis-Afrique :
Le Comité États-Unis-Afrique a été nommé par la Chambre africaine de l’énergie pour siéger à son conseil consultatif en 2020 et 2021. Ses membres partagent la conviction que la coopération États-Unis-Afrique a le potentiel de transformer l’industrie énergétique africaine et de servir de conseillers et de transactions mentors de la Chambre et de son réseau.
Composition :
Jude Kearney, président, Kearney Africa
Rogers Beall, président exécutif et chef de la direction, Africa Fortesa Corporation
Reginal “Reg” Spiller, PDG, Azimuth Energy Investments LLC
Ann Norman, directrice générale – Afrique, Pioneer Energy
C. Derek Campbell, président-directeur général, Energy & Natural Resource Security, Inc.
Kola Karim, président-directeur général, Shoreline Energy International
Akinwole Omoboriowo II, président-directeur général, Genesis Energy Group
Alicia Robinson-Morgan, directrice générale pour l’Afrique, Millennium Challenge Corporation
R. Dean Foreman, économiste principal, American Petroleum Institute.