« Risque d’incident diplomatique. Il faut savoir que cette affaire a pris une tournure pénale depuis le mois de juillet dernier où, Mr Bimai Jacques poursuit Camrail pour allégations mensongères, faux et usage de faux », écrit le site web afriqueactudaily.com dans un article titré “ Cameroun : Battaille du rail – Les mensonges de Camrail invitent la Tunisie au procès“.
La société Camrail aurait déclaré que M. Bimai a une propriété de grande superficie à Yabassi, en produisant un certificat de propriété qui s’est avéré totalement faux par la suite, rapporte.
Mais que vient faire la Tunisie dans cette affaire ?
Justement, citant de sources qu’il qualifie de “généralement crédibles“, afriqueactudaily.com souligne que «les avocats de Camrail allèguent que Jacques Bimaï serait actionnaire de SOTRAFER (Société des travaux ferroviaires), une entreprise nationale tunisienne pourtant partenaire de longue date de Camrail sur le chemin de fer camerounais ».
Comprendre par-là qu’un privé Camerounais est actionnaire d’une entreprise nationale tunisienne. Dans ces conditions, le site web se pose la question de savoir “quelle pourrait être la réaction de l’entreprise concernée, du gouvernement tunisien face à un si grossier mensonge…“.
Pour mieux comprendre cette affaire, nous avons tenté en vain de joindre l’ambassade du Cameroun à Tunis ; tentative également infructueuse auprès de la société SOTRAFER.
Alors, nous vous promettons d’y revenir dès qu’on aura reçu plus d’éléments d’information.
TB